NOS PRIORITES

Publié le par chasseurcitoyen-debout.over-blog.com

 

Avant de vous présenter notre programme nous tenions à vous faire remarquer que le bilan de ses trois années de gouvernance a consisté à faire un copier-coller d’une information provenant du ministère datée du 3 Février 2012 intitulée « actualités en matière de chasse » qui reprend toute l’actualité législative fournie, les évolutions réglementaires récentes et que le président sortant inscrit à son actif sans aucun scrupule.

 

Mais cela est une stratégie bien connue qui consiste à s’approprier « des avancées » pour mieux cacher les échecs.

Nous pourrions aisément lister les engagements pris en 2013 et qui  sont demeurés sans effet. Aujourd’hui on prend les mêmes et on recommence en espérant que les chasseurs oublient l’immobilisme de ces trois années et renouvellent leur confiance au président sortant pour les trois ans à venir.

Sauf que les chasseurs ne sont pas des demeurés et suivent l’actualité de la chasse pour être mieux informés ; et ils ne veulent plus être dupes des promesses non tenues.

Il nous serait facile de faire un catalogue d’objectifs à atteindre pour une reconquête de la chasse.

 

Nous ne ferons que les promesses que nous pourrons tenir.

Mais nous tiendrons toutes les promesses que nous avons faites.

Nous allons œuvrer en priorité sur des dossiers qui conduisent à la reconquête de la chasse meurtrie depuis des années sur les espèces, les espaces, le temps (les dates) et trancher sur ceux qui demeurent récurrents qui polluent les débats depuis des décennies.

 

 

Nos priorités pour une reconquête

 

 

TECHNIQUE

 

-La réforme du piégeage :

 

La réforme 2012 nous a engagés sur une voie extrêmement périlleuse acculant les reculs. Il faut signifier au ministère que le temps des concessions est fini et contester par voie contentieuse toute décision administrative non démontrée. Il est nécessaire reprendre la question dans son ensemble avec en tête l’idée centrale que l’empilement des procédures est le plus sûr moyen de décourager les piégeurs. Il faut donc viser la simplification.

C’est aussi un dossier où la coopération avec le monde agricole est une évidence aujourd’hui mal partagée.

 

 

 

-Les migrateurs :

 

 Plutôt que d’accepter le principe de moratoires, il est préférable de mettre en place par la loi, un schéma national de gestion cynégétique qui pourrait comporter des plans de gestion cynégétiques nationaux concernant les espèces migratrices notamment. Ceci pour sortir de cette cogestion des espèces à laquelle nous ont obligés les Tables rondes.

 

-Le gibier d’eau :

 

Il faut sortir de l’enlisement, le dossier des périodes de chasse au gibier d’eau, mal défendu jusque là. Là aussi, la FNC doit s’autoriser les procédures contentieuses.

 

- Le grand gibier :

 

Il est la cible de lobby divers. Les stratégies “éradicatrices” de l’ONF et de la sylviculture productiviste doivent être publiquement dénoncées, c’est une chose. Mais il faut engager une réflexion sur la définition d’un statut patrimonial pour la grande faune.

 

-Dégâts de grand gibier :

 

Remettre en question le financement des dégâts qui ne peut plus et ne doit plus être supporté par les seuls chasseurs.

 

- Une ambition pour le petit gibier :

 

 Les initiatives du genre “lapin” ou même “perdrix” ont tout leur intérêt, mais elles ne s’inscrivent pas dans une vision globale de la restauration des populations de petit gibier. Celle-ci est fondamentalement liée aux habitats, nous le savons tous parfaitement. Les mesures de saupoudrages ne régleront rien. Il faut imaginer une stratégie. Là aussi nos fédérations fourmillent d’idées ; il faut rassembler celles-ci, les ordonner, définir un plan d’actions qui ne sauraient être strictement techniques car le sujet est fondamentalement économico-politique, mais s’il nous met en opposition frontale avec le monde agricole. 

Le petit gibier est le fondement même de la chasse populaire

 

 

 

 - La recherche :

 

Les études, comme le suivi des oies indiquent la voie en matière d’études. Nous devons aller plus loin en ouvrant des bourses de thèses afin d’avoir à moyen terme des docteurs reconnus dans nos rangs (ce qu’ont nos opposants). Par ailleurs, l’IMPCF est un cas d’école intéressant dont la modélisation devrait être envisagée. Pour cela le GEOC doit être supprimé ou rééquilibré.

 

-Pour toutes les chasses :

 

Obtenir le respect de tous les chasseurs de France et de tous les modes de chasse, en mettant l’accent sur les « chasses traditionnelles » sur lesquelles il ne faut rien lâcher

 

 

 

GOUVERNANCE

 

- L'écologie :

 

La chasse doit investir d’avantage dans la sauvegarde des milieux naturels. Des moyens d’une tout autre ampleur doivent être donnés à la Fondation. Cela mérite une vaste consultation des Fédérations qui sont riches en idées dans ce domaine également. Une première étape pourrait être franchie avec la dévolution à la Fondation des fonds de l’UNFDC. 

 

 

- L'avenir :

 

 La problématique de la diminution du nombre des chasseurs est une question majeure dont les implications sociologiques, cynégétiques, économiques, financières et politiques doivent être analysées, surtout sans œillères, afin de définir des positions ambitieuses face à ce défi. 

 

-Les instances :

 

La mise à l’écart des chasseurs dans les différentes instances publiques où les écolos sont surreprésentés n’est plus acceptable.

Nous devons réagir avec fermeté pour une représentation au prorata des effectifs de chacun.

 

-L’écoute :

 

S’appuyer sur le terrain pour faire remonter les initiatives locales à partir desquelles on doit pouvoir tirer la quintessence de nos propositions et bannir le centralisme.

Il nous faut être à l’écoute des hommes et des femmes de ce pays car l’organisation pyramidale de la chasse française doit fonctionner dans ce sens et non l’inverse.

L’autocratie doit laisser la place à la démocratie et le conseil d’administration de la FNC doit être une force de proposition et non plus une simple chambre d’enregistrement mettant systématiquement les administrateurs devant le fait accompli.

 

- Les moyens :

 

Toute politique suppose des moyens et plus nous serons ambitieux plus nos besoins financiers seront importants. La “surimposition” des chasseurs a atteint ses limites. D’où la nécessité d’une réorientation des flux financiers. En novembre 2007, le président de la FNC écrivait : « il me semble impossible de continuer à financer de nos deniers et une structure associative et une structure administrative. Des réorganisations s’imposent. » Il fut alors question de lancer une réflexion sur « Quel Office et quelle redevance pour quelle police de la chasse » ? Cette réflexion doit enfin être initiée. Une commission créée pour répondre à ces questions a été dévoyée et a abouti à un partenariat qui nous a mis à la botte de l’office dans un enterrement de première classe.

 

 

 

 

- La concertation :

 

 Les relations de la FNC avec les associations cynégétiques spécialisées, sans distinction, doivent être systématiquement associées aux travaux des commissions permettant d’assurer une concertation permanente ; il y va de l’unité de la communauté des chasseurs.

 

-Elections :

 

Etudier la possibilité d’une démocratisation des élections fédérales.

 

-Représentation :

 

Définir une stratégie pour imposer nos institutions cynégétiques comme des actrices incontestables des politiques publiques en matière de protection de la nature.

 

-Soutien :

 

Nous devons aller périodiquement sur le terrain afin de pouvoir rencontrer et soutenir les représentants des fédérations départementales et régionales.

Une vice –présidence de la FNC doit leur être rattachée.

 

-DOM-TOM

 

Ces territoires qui connaissent des difficultés doivent impérativement bénéficier d’un statut particulier au sein de la FNC.

 

 

 

Cette liste n’est pas exhaustive et tous les dossiers sont prioritaires si nous arrivons à apporter une réponse positive à ces questions, les chasseurs de France se sentiront bien défendus et la chasse pérennisée.

C’est le sens de notre engagement  partagé majoritairement même si d’aucuns n’osent pas encore franchir le pas et nous soutenir.

Libérez vous et prenez vos responsabilités, les chasseurs attendent votre sursaut salvateur

 

 

 Pul-Joseph Ettori

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